1. C’est quoi un indicateur de performance ?
Un indicateur de performance, ou KPI (Key Performance Indicator), est une valeur mesurable qui permet d’évaluer l’atteinte d’un objectif. C’est un outil essentiel pour toute entreprise qui souhaite améliorer son organisation, maîtriser ses coûts, et accompagner sa croissance.
Un indicateur, ce n’est pas un chiffre sorti de nulle part
Pour être réellement utile, un indicateur doit être :
• Clair : chacun, du chef de chantier au directeur, doit comprendre ce qu’il mesure.
• Pertinent : il doit refléter une réalité utile à la prise de décision.
• Actionnable : en cas d’écart, il doit déclencher un processus de correction ou d’amélioration.
Par exemple, le pourcentage de marge réalisée sur un chantier est un bon indicateur de rentabilité dans le BTP.
En revanche, le nombre d’e-mails reçus par semaine est quant-à-lui sans lien direct avec la performance. Cet indicateur n’apporte donc pas de vraie information utile.
KPI, ICP, NPS… quelles différences ?
• KPI (Indicateur Clé de Performance) : mesure un objectif stratégique. Exemple : taux d’acceptation des devis.
• ICP (Indicateur de Contexte de Performance) : éclaire un KPI sans le mesurer directement (comme le nombre de visites sur votre site web par exemple).
• NPS (Net Promoter Score) : évalue l’engagement client via une simple question : « Recommanderiez-vous notre entreprise ? »
Indicateurs qualitatifs vs quantitatifs
• Quantitatifs : ce sont des chiffres bruts issus d’un processus précis.
Exemple : chiffre d’affaires mensuel, nombre d’heures pointées, temps moyen de traitement d’une commande.
• Qualitatifs : ils traduisent des ressentis ou des perceptions.
Exemple : Il peut s’agir de la satisfaction client, ressenti d’un salarié, qualité perçue d’un service ou d’un produit.
Pour un pilotage efficace, il faut combiner les deux. Les indicateurs quantitatifs vous donnent des informations factuelles, les qualitatifs vous apportent une lecture humaine du terrain.
Ensemble, ils vous offrent une vision globale et concrète de votre organisation.
2. Quels types d’indicateurs suivre ?
Il n’existe pas d’indicateur universel. Chaque entreprise doit définir ses KPI en fonction de son secteur, de sa structure, de ses objectifs et du niveau d’engagement de ses équipes.
Le bon indicateur permet de suivre un processus, d’optimiser les coûts et de piloter une stratégie d’amélioration continue.
Voici des exemples concrets, organisés par domaine. Ce tableau peut servir de base pour construire un outil de pilotage adapté à votre organisation.
a. Indicateurs commerciaux & marketing
Indicateur | Objectif visé | Exemple concret |
---|---|---|
Taux de transformation | Suivre la performance commerciale | 35 % des devis envoyés sont signés |
Panier moyen | Mesurer la valeur des produits vendus | 1 250€ par commande client |
Taux de fidélisation | Réduire l'attrition client | 80 % des clients reviennent |
NPS (Net Promoter Score) | Évaluer la satisfaction et l'engagement | Score de 8/10 sur la question de recommandation |
b. Indicateurs de production, atelier ou chantiers
Indicateur | Objectif visé | Exemple concret |
---|---|---|
Taux de rendement global (TRG) | Optimiser l'utilisation des machines | 82 % de TRG moyen sur le mois |
Respect des délais | Suivre la fiabilité des plannings | 90 % des livraisons à l'heure |
Heures prévues vs réalisées | Contrôler les coûts de main-d'oeuvre | Chantier prévu à 100h, réalisé en 110h |
Taux de rebut | Réduire les défauts sur les produits finis | 2,5 % de pièces non conformes sur une série |
c. Indicateurs de gestion de projet
Indicateur | Objectif visé | Exemple concret |
---|---|---|
Avancement projet (%) | Mesurer l'exécution du processus projet | 75 % du chantier terminé à J+30 |
Dérive budgétaire (€ ou %) | Suivre les écarts entre prévision et réalité des coûts | +12% de dépassement sur le lot "terrassement" |
Nombre d'actions en retard | Anticiper les retards et gérer les priorités | 4 tâches critiques non commencées à J+10 |
Bon à savoir :
Ces indicateurs peuvent être centralisés automatiquement grâce à un logiciel ERP comme WHY Manager®, qui collecte toutes les informations issues de vos chantiers, ateliers ou projets.
WHY Manager facilite le travail du directeur, des responsables de services ou des chargés d’ingénierie, en rendant les données immédiatement exploitables.
3. Comment choisir les bons indicateurs pour son entreprise ?
En PME, le temps est compté. Il ne s’agit pas de suivre un total d’indicateurs trop élevé, mais de sélectionner ceux qui apportent de la valeur à votre organisation. Le bon indicateur vous aide à prendre une décision rapidement, à identifier les points de croissance, à réduire les coûts inutiles et à mieux piloter vos processus internes.
Commencez par vos objectifs
Un bon KPI est toujours rattaché à un objectif clair. C’est pourquoi, avant de déterminer vos indicateurs, nous vous conseillons de vous poser ces questions fondamentales :
• Que souhaitez-vous améliorer ? (la rentabilité, l’efficacité de vos équipes, la qualité de vos produits, etc.)
• Quel est le principal enjeu stratégique de votre entreprise cette année ?
• Quelles informations vous manquent aujourd’hui pour mieux décider ?
Exemple : Si votre priorité est d’éviter les dépassements de budget, l’indicateur essentiel sera le pourcentage d’écart entre les coûts prévus et les coûts réels. Cela vous permettra d’agir plus vite et d’alerter les employés concernés.
Utilisez la méthode SMART
Chaque indicateur doit être :
• Spécifique : lié à une tâche ou un domaine précis,
• Mesurable : exprimé par un chiffre, une durée ou un pourcentage,
• Atteignable : cohérent avec vos ressources et votre niveau d’engagement,
• Pertinent : en lien avec votre stratégie de croissance,
• Temporel : mesuré sur une période donnée.
Exemple de KPI SMART : Taux d’acceptation des devis supérieur à 40 % sur le premier semestre 2025.
Ne multipliez pas les indicateurs
Suivre 25 indicateurs mène souvent… à ne plus rien suivre du tout. En ce sens, un tableau de bord utile doit se limiter à l’essentiel.
Visez 5 à 10 indicateurs bien choisis, répartis sur les piliers clés de votre entreprise :
• Rentabilité : 2 ou 3 indicateurs,
• Satisfaction client : 2 indicateurs,
• Production ou chantiers : 2 à 3 indicateurs,
• Vision globale : 1 indicateur transversal (ex. : chiffre d’affaires total, charge par produit ou service).
Exemple : l’approche de José, gérant BTP
Objectif de José : améliorer la rentabilité de ses chantiers, sans alourdir sa charge mentale.
Voici les indicateurs qu’il suit désormais :
• Taux de marge par chantier (%),
• Heures prévues vs heures réalisées (via WHY Mobile®),
• Délai moyen de livraison chantier,
• Taux de facturation validée à l’avancement.
Résultat : en 3 mois, José a détecté deux chantiers en perte de rentabilité. Il a corrigé ses devis futurs, ajusté l’utilisation de ses ressources et mieux réparti le travail de ses employés. Une vraie amélioration de son pilotage au quotidien.
4. Mettre en place et suivre ses indicateurs
Suivre des KPI ne sert à rien si les informations sont incomplètes, obsolètes ou jamais analysées.
Pour qu’un indicateur devienne un véritable outil de pilotage, il doit s’intégrer à votre organisation, être mis à jour automatiquement et partagé avec vos employés.
Centralisez vos données
Trop de PME utilisent encore des fichiers Excel isolés ou des notes papier. Malheureusement, ce genre de fonctionnement favorise l’accumulation de doublons, d’erreurs de processus, et de pertes de temps. Pour gagner en fiabilité, la centralisation est indispensable.
➡️ La solution : un ERP comme WHY Manager®, qui regroupe tout en un seul outil :
• La rentabilité par chantier ou par produit,
• Le pointage des temps via WHY Time® ou WHY Mobile®,
• Le chiffre d’affaires total par équipe ou activité,
• Les retards ou dérives de production,
• Les actions de maintenance prévues ou en retard.
Créez un tableau de bord clair et utile
Un bon tableau de bord :
• Affiche entre 5 et 10 indicateurs maximum,
• Se met à jour automatiquement, sans ressaisie manuelle,
• Est accessible à tout moment, sur PC ou mobile.
En couplant WHY Manager® à Visual Planning, vous obtenez une utilisation fluide de vos plannings et de vos informations critiques : charges, retards, échéances, absences… D’autant plus que la visibilité globale permet un engagement plus fort des équipes.
Analysez régulièrement vos indicateurs
Un suivi annuel ne suffit pas. Pour être efficace, l’analyse doit être rythmée :
• Hebdomadaire : pour les chantiers, la production, les retards d’ingénierie,
• Mensuelle : pour les ventes, la trésorerie, les marges et la satisfaction client.
Exemple : Tous les vendredis, José analyse avec son chef d’équipe les heures pointées vs prévues. Il ajuste le planning du lundi, réaffecte les employés et anticipe les dérives de coûts.
Résultat : moins d’imprévus, plus de sérénité.
Impliquez vos équipes
Un indicateur utile est un indicateur partagé.
Il doit :
• Être expliqué en réunion, dans un langage simple,
• Être compris comme un levier d’amélioration, pas comme un outil de contrôle,
• Être source de reconnaissance : félicitez quand les objectifs sont atteints.
Le rôle du directeur ou du chef de service est ici fondamental. Il transforme les chiffres en objectifs mobilisateurs, et crée une dynamique d’engagement collectif.
5. Ajuster ses indicateurs dans le temps
Un indicateur de performance n’est jamais figé. Il doit évoluer avec votre entreprise, ses outils, ses produits, son niveau de maturité ou sa stratégie de croissance. La clé d’un bon pilotage repose sur l’amélioration continue du suivi, mais aussi de l’indicateur lui-même.
Quand ajuster ses KPI
Voici les principales situations où une révision s’impose :
• Changement de stratégie (nouveau produit, nouveau segment de marché),
• Évolution des outils de gestion ou de l’organisation,
• KPI systématiquement hors cible (trop élevé ou trop bas),
• Données devenues difficiles à collecter ou sans lien avec vos processus actuels.
Exemple : vous suivez le pourcentage de devis acceptés, mais vous passez à un mode de vente en ligne. Ce KPI devient moins pertinent, vous pouvez le remplacer par un indicateur lié au tunnel de conversion digital.
Supprimez les KPI inutiles
Trop d’indicateurs tuent l’analyse. Si personne ne lit ou ne comprend un KPI, il devient un bruit de fond. Tous les 6 mois, effectuez un mini-audit avec vos responsables ou votre directeur administratif :
Posez-vous ces 3 questions :
1. Cet indicateur est-il encore en phase avec mes objectifs d’engagement ?
2. A-t-il aidé à prendre une décision concrète ?
3. Est-il simple d’utilisation et fiable en termes de données ?
Faites évoluer vos objectifs
Lorsque votre équipe dépasse trop facilement un objectif, il est temps de revoir vos seuils. L’indicateur doit rester un levier de croissance, pas une routine.
Exemple : votre taux de livraison à l’heure atteint régulièrement 95 %. Fixez désormais une cible à 97 % et ajoutez un indicateur qualitatif lié à la satisfaction sur la ponctualité. Cela renforcera la qualité du service et motivera vos employés à poursuivre l’amélioration.
Appuyez-vous sur des outils évolutifs
Les logiciels comme WHY Manager® ou Visual Planning, sont conçus pour évoluer avec vos besoins.
Ils permettent de :
• Générer des alertes automatiques en cas de dérive,
• Ajouter ou modifier des indicateurs simplement,
• Visualiser vos tendances sur plusieurs mois,
• Suivre les actions de maintenance, les écarts de charge ou les performances par équipe ou produit.
Grâce à ces outils, vous adaptez en permanence votre pilotage sans complexité, tout en gardant une vue d’ensemble sur l’engagement, la rentabilité et les coûts.
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Conclusion
Dans une PME, on ne peut pas tout contrôler. Mais on peut (et on doit) mesurer ce qui compte.
Les indicateurs de performance ne sont pas réservés aux grands groupes ou aux équipes d’ingénierie : bien choisis, bien suivis, ils deviennent des leviers puissants d’amélioration, de maîtrise des coûts, et de croissance durable.
Appuyez-vous sur des outils simples comme WHY Manager® ou Visual Planning, pour automatiser la collecte de données et faciliter leur utilisation au quotidien.
Ne subissez plus vos chiffres… pilotez-les !
FAQ | Indicateurs de performance
Quelle est la différence entre un KPI et un ICP ?
• Le KPI (Key Performance Indicator) mesure directement une performance stratégique.
• L’ICP (Indicateur de Contexte de Performance) apporte un éclairage, mais sans lien direct avec une action à prendre. Exemple : le trafic sur un site web est un ICP, le taux de conversion est un KPI.
Combien d’indicateurs faut-il suivre ?
Entre 5 et 10 indicateurs suffisent dans une PME. Au-delà, on perd en clarté et en réactivité. Il vaut mieux suivre peu d’indicateurs mais les utiliser vraiment.
Peut-on utiliser Excel pour les suivre ?
Oui, mais attention aux limites :
• Risques d’erreurs de saisie,
• Données éparpillées,
• Mises à jour manuelles chronophages.
💡 Un ERP comme WHY Manager permet un suivi automatisé, fiable et partagé entre collaborateurs.
Comment savoir si mes indicateurs sont bons ?
Posez-vous ces 3 questions :
1. Aident-ils à prendre des décisions ?
2. Sont-ils simples à comprendre ?
3. Reflètent-ils vos priorités actuelles ?
Si la réponse est non à l’un des trois, ajustez-les.
Peut-on automatiser le suivi des KPI ?
Oui, via des solutions comme :
• ERP (ex : WHY Manager),
• Outils de planification (ex : Visual Planning),
• CRM ou logiciels de production intégrés.
L’automatisation garantit gain de temps, fiabilité des données et réactivité face aux écarts.
Quels sont les principaux indicateurs à suivre dans le BTP ?
Les plus utilisés sont :
• Taux de marge par chantier,
• Heures prévues vs réalisées,
• Respect des délais,
• Coût réel par affaire,
• Satisfaction client (NPS).
Ils permettent de surveiller les coûts, l’organisation des chantiers et la rentabilité globale.
À quelle fréquence faut-il analyser ses indicateurs ?
• Production / chantiers : toutes les semaines,
• Ventes, marges, trésorerie : chaque mois,
• Indicateurs stratégiques : chaque trimestre Une bonne utilisation implique une bonne fréquence !
Quand faut-il ajuster ses KPI ?
• Lorsque votre entreprise change de cap (nouveau marché, nouveaux produits),
• Quand un KPI ne reflète plus la réalité d’un processus,
• Si un indicateur devient trop facile à atteindre ou n’est plus exploité.
Un audit tous les 6 mois est une bonne pratique.
Comment choisir mes indicateurs à suivre ?
Utilisez la méthode SMART et partez de vos besoins réels : "Que manque-t-il à mon directeur ou à mes équipes pour décider vite et bien ?"
Exemples : optimiser la maintenance, améliorer la gestion des produits, mieux répartir les charges entre employés…
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